Les logiciels dédiés à la gestion des données
Les sigles et les dénominations anglophones sont légion lorsque l’on parle des outils de gestion de Data. Pas toujours facile pour les néophytes de s’y retrouver ! Ce qu’il faut retenir, c’est que le Data Manager s’appuie sur des solutions existantes pour mener à bien ses différentes missions, tout en personnalisant les paramètres et l’organisation des bases de données, afin que cela corresponde au besoin du client.
Il peut ainsi avoir affaire à un Data Warehouse (entrepôt de données), qui est une solution de stockage des données, permettant de disposer d’un historique complet de toutes les informations jusqu’alors collectées.
En plus de cette solution d’archivage, le Data Manager doit utiliser un logiciel qui permet d’avoir accès en temps réel aux données et de les gérer au quotidien. Ces solutions permettent de stocker les données entrantes, de les organiser, de supprimer les redondances, etc. Elles fonctionnent pour la plupart via le langage SQL, qui permet la gestion des requêtes. À savoir qu’en plus des logiciels de ce type, on trouve de plus en plus de plateformes de gestion de données dans le Cloud. Le Data Manager doit donc maîtriser ces solutions d’un nouveau genre, leurs fonctionnalités et les précautions qu’elles impliquent.
Il existe actuellement pléthore d’outils pour la gestion de données : le Data Manager doit soit s’adapter aux outils dont dispose l’entreprise, soit décider des logiciels qui seront les plus adaptés aux spécificités de l’entreprise et qu’il maîtrise le mieux.
Afin de collecter les données, il est par ailleurs indispensable d’utiliser un outil d’intégration. Il s’agit d’une plateforme qui va permettre de capter les informations que l’on souhaite extraire puis de les agréger dans une base unique. Pour ce faire, le Data Manager a à sa disposition deux principaux types d’outils :
- l’ETL (Extract, Transform & Load), permettant de collecter des données de sources hétérogènes et de les transformer de sorte qu’elles deviennent exploitables ;
- l’EAI (Entreprise Application Integration) et l’ESB (Entreprise Service Bus), qui sont des solutions visant à faire communiquer des applications distinctes au sein de l’entreprise, pour permettre l’échange d’informations.
Parmi les autres outils incontournables, on compte également ceux qui assurent le traitement des données. Ils sont utilisés pour faire parler les données et les analyser. On les retrouve parfois sous le terme “d’outils de Business Intelligence” ou de “plateformes de gestion de données”. La plupart de ces solutions permettent de réaliser une multitude d’opérations visant à fournir du contenu à visée commerciale ou marketing. Le Data Manager peut les utiliser pour délivrer des statistiques, créer des représentations visuelles à partir des données, construire des rapports personnalisés selon les besoins émis par les différents services de l’entreprise, etc. Il peut aussi décider de mettre en place des solutions d’analyse de données qui seront facilement utilisables par le personnel qui a besoin d’exploiter ces données mais qui n’a pas de connaissance technique dans la gestion de Data.
Enfin, le gestionnaire de données utilise des outils qui ont vocation à protéger et à sécuriser les informations. Il doit ainsi se servir de solutions déjà existantes au sein de l’entreprise ou mettre en place de nouveaux systèmes et processus de protection. Cela se fait généralement en collaboration avec le service informatique interne ou avec le prestataire d’infogérance. Les outils utilisés peuvent alors être des logiciels de cryptage de données, de systèmes d’analyse prédictive des risques, d’applications d’authentification à plusieurs facteurs, etc.
La multiplicité des outils existants implique que d’une entreprise à l’autre, le Data Manager ne sera pas forcément amené à manipuler les mêmes logiciels et applications. Il doit donc faire preuve d’adaptation, tout en étant capable d’être force de proposition lorsqu’il estime qu’un outil pourrait être plus performant qu’un autre.