Placée sous le signe de l’exigence et de la technicité, la Vendée Arctique a tenu ses promesses… tout en apportant son lot de surprises !
La 2e épreuve des IMOCA Globe Series 2022 a en effet été marquée par des conditions météos extrêmes, nécessitant des changements de parcours et provoquant cinq abandons.
Pour Guirec, qui entamait sa deuxième course océanique officielle à bord de freelance.com, la Vendée Arctique a été une magnifique occasion de faire ses preuves. C’est notamment aux abords de l’Islande — là où la navigation a été la plus complexe — que Guirec a su s’imposer.
Au final, le « bizuth » de la course s’est hissé à la 6e place du classement, décrochant ainsi sa qualification pour le Vendée Globe 2024.
La Vendée Arctique : le challenge d’une course complexe et exigeante
Ils étaient 25 IMOCAs à prendre le départ de la course aux Sables d’Olonne le dimanche 12 juin. Parmi les skippers, figurait notre aventurier des mers, prêt à en découdre sur cette course connue pour sa difficulté technique et sportive.
En tant que course qualificative pour le Vendée Globe, la Vendée Arctique vise en effet à mettre les skippers dans des conditions de navigation complexes, en les confrontant au large d’un point de vue technique et sportif.
Pour cette édition 2022, la Vendée Arctique consistait en une boucle de 3 500 milles nautiques dans l’Atlantique Nord, de la Vendée jusqu’aux eaux du Grand Nord. Un parcours toutefois réduit et modifié en raison des aléas de la météo.

Adrénaline, surprises et rebondissements pour cette édition 2022
Après 12 jours de préparation, Guirec joue la carte de la sécurité lors du départ le dimanche 12 juin. Positionné en retrait sur le début du parcours, il remonte rapidement en 12e place du classement provisoire, pour prendre la 14e place le lundi 13 juin.
A l’approche de l’Islande, Guirec aborde une zone de dévent : extrêmement tactique, cette phase, particulièrement bien gérée, lui permet d’effectuer une remontée spectaculaire. Grâce à ses choix techniques — dont les multiples changements de voile pour gérer au mieux les variations de vent —, Guirec décroche la 2e place du classement provisoire, s’imposant notamment sur les foilers.
Alors que le parcours initial prévoyait de franchir le cercle polaire en contournant l’Islande, du Sud Ouest vers le Nord Est, un changement de parcours est annoncé par la direction de la course le jeudi 16 juin. Les vents violents (de 40 noeuds, avec des rafales à 50) conjugués à la configuration très spécifique de l’Islande, sont jugés trop risqués pour les IMOCAs.
Le tracé de la Vendée Arctique, qui avait été renforcé pour cette édition 2022, est donc redessiné. La fin de course est définie au passage de la porte d’Islande, évitant ainsi aux skippers le tour de l’Islande et le franchissement du cercle polaire.
Le jeudi 16 juin est également marqué par le retour du vent à la sortie de la dorsale anticyclonique. Guirec est alors rattrapé par les foilers, prenant ainsi la 5e place du classement provisoire. Il en profite toutefois pour naviguer au portant et effectuer de beaux records de vitesse.
« Le bateau monte jusqu’à 25 noeuds, s’enthousiasme-t-il dans une vidéo prise en direct de la course. J’ai l’impression d’être en planche à voile, et pourtant je suis sur un voilier de 18 mètres. Ça va tellement vite, c’est trop beau quand c’est comme ça »,
Un classement exceptionnel pour freelance.com
Malgré les aléas de la météo, les conditions de navigation extrêmes, les changements de parcours, la déception (de ne pas retrouver les eaux du Grand Nord) et la fatigue, Guirec garde le cap et la motivation. Sur la fin (anticipée) de la course, il effectue même une bataille bord à bord avec le foiler de Louis Burton, qu’il talonne de près à l’arrivée.
Après avoir effectué plus de 1 500 milles nautiques, freelance.com franchit la ligne d’arrivée islandaise le samedi 18 juin à 2h07 du matin. Guirec décroche ainsi la 6e place du classement de la Vendée Arctique après 5 jours 09 heures et 07 minutes de course. Soit 1 jour après le grand vainqueur Charlie Dalin, qui franchit la ligne d’arrivée sur Apivia en 4j09h20mn, succédé par Jérémie Beyou sur Charal (4j13h04mn) et Thomas Ruyant sur LinkedOut (4j16h33mn).
Guirec soudée au top dès sa deuxième course au large
De retour aux Sables d’Olonne après 12 jours de navigation — la dernière partie du parcours étant « hors course » suite aux nouvelles directives —, Guirec est accueilli par les applaudissements. Et pour cause. Alors que la course s’est soldée par cinq abandons (sur 25 participants), le classement de Guirec est d’autant plus remarquable qu’il concourrait aux côtés de nombreux foilers — des voiliers beaucoup plus rapides car dotés d’une aile porteuse en carbone leur permettant de voler sur l’eau.
Avec cette 2e course océanique, Guirec confirme donc ses capacités techniques et sa maîtrise des conditions hostiles. Il décroche non seulement le précieux sésame pour participer au Vendée Globe 2024, la reine des courses océaniques. Mais il s’affirme également comme un compétiteur de taille parmi les skippers IMOCA les plus aguerris.
Toute l’équipe freelance.com applaudit cette belle victoire et félicite Guirec pour cette incroyable performance.
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