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Cognitive procurement : au service de la fonction Achats dans le secteur des médias ?
Ces dernières années, l’accélération de la digitalisation et des innovations technologiques a commencé à redéfinir l’écosystème et les missions de la fonction achats dans tous les secteurs, notamment les médias. Si l’Intelligence Artificielle a déjà permis d’automatiser certains processus achats, elle est en train de franchir un nouveau cap avec le cognitive procurement. De quoi s’agit-il ? Quelles sont les implications de ces solutions innovantes pour le futur des achats ? Quels en sont les avantages et limites ? Nous faisons le point sur ces questions d’actualité et d’avenir.
Cognitive procurement : décryptage
Même s’il n’en est qu’à ses débuts, le cognitive procurement est en passe de révolutionner à court et moyen terme la manière de travailler de la direction des achats de tous les secteurs, médias compris.
Cette innovation associe plusieurs technologies intelligentes dites auto-apprenantes. En plus de traiter et analyser une importante masse de données (structurées et non structurées), elles sont en mesure de réaliser une automatisation plus seulement fonctionnelle, mais aussi de faire des préconisations pertinentes.
Concrètement, mis au service du sourcing de prestations intellectuelles pour de grands groupes médias, ce nouvel outil serait en capacité de prendre en charge les tâches répétitives des acheteurs et de les assister tout au long du processus. Constitution de panels de fournisseurs adaptés au besoin exprimé en langage naturel, classement par niveau de pertinence des prestataires préqualifiés, suggestions de sélection, suivi automatisé de chaque opération (saisie, procédure de validation, planification, établissement des contrats…).
Cognitive procurement : une synergie de technologies innovantes
Pour atteindre un tel niveau de performances, le cognitive procurement s’appuie sur plusieurs technologies :
- Artificial Intelligence AI (Intelligence Artificielle). Cette technologie d’auto-apprentissage est en capacité de remplacer l’intelligence humaine sur la gestion de tâches avancées (analyse) et à faible valeur ajoutée (saisie).
- Blockchain. Cette innovation assure le stockage, la transmission et la traçabilité des données de manière totalement sécurisée.
- Data Mind (exploration de données). Il s’agit d’algorithmes capables d’analyser un grand volume de données, issues de sources internes (historique des transactions) ou externes (marché). Ils trouvent des corrélations entre ces bases de données et les transforment en informations utiles pour aider à la prise de décision.
- Cognitive Automation (automatisation cognitive). Elle combine 3 technologies interdépendantes : l’IA, la centralisation de données et l’automatisation des processus. Il n’est plus question uniquement d’automatiser les tâches répétitives comme avec le Robotic Process Automation (RPA). Cette combinaison technologique permet de réaliser l’automatisation de processus plus complexes issus de l’analyse de données non structurées (gestion de la relation fournisseurs).
- Internet of Things IoT (Internet des objets). Cette technologie partage et collecte des données issues d’appareils connectés à Internet. Ces objets transmettent des informations sur leur utilisation, leur environnement… L’IoT aide, entre autres, à surveiller l’état des stocks.
- Chatbots (assistants virtuels), utiles par exemple pour interagir avec des fournisseurs potentiels et effectuer un filtrage préalable.
Les applications phares du cognitive procurement
Dans le domaine des achats, les technologies cognitives offrent deux champs d’applications principaux :
- Intelligent contracts. L’utilisation de systèmes cognitifs peut permettre d’optimiser la gestion des contrats fournisseurs. Par exemple, ils sont en mesure d’analyser une base de données légales pour identifier de manière automatique les conditions générales appropriées à chaque cas de figure.
- Intelligent sourcing. Les outils d’achats cognitifs contribuent à la mise en place d’un sourcing stratégique. Ils réévaluent les fournisseurs en continu pour identifier les prestataires les plus en adéquation avec les besoins des acheteurs. Objectifs : éviter de perdre du temps dans des recherches manuelles chronophages et donc optimiser les coûts liés à ces opérations de sourcing. Ainsi, ils permettent de gagner en efficacité et en qualité de sourcing, en limitant les risques et en sécurisant la sélection.
Les implications de l’Intelligence Artificielle pour le futur des achats
En tant qu’acheteur de prestations intellectuelles (PI) dans le secteur des médias, vous avez déjà vu votre fonction évoluer de manière significative avec le déploiement des nouvelles technologies. Vous utilisez au quotidien des outils d’analyse de données, capables de vous donner accès à des informations pertinentes pour générer des rapports essentiels dans chaque prise de décisions.
Pourtant, ces reportings se basent aujourd’hui sur des données passées. Progressivement, l’Intelligence Artificielle ouvre bien d’autres opportunités. Demain, il sera possible de passer à une logique prédictive voire de faire une analyse prescriptive, étape ultime.
L’avènement du cognitive procurement n’est qu’un premier pas vers une mutation profonde de la fonction achats.
En savoir plus : Quels impacts la technologie a-t-elle sur les achats des prestations intellectuelles ?
Fonction achats : l’innovation est en marche
Première phase à court terme : l’IA rendra possible l’analyse prédictive des achats de PI. Cette nouvelle technologie sera basée sur celles déjà implémentées, à savoir la Data Analytics et la Business Intelligence. Grâce à des algorithmes puissants et complexes, elle en analysera les statistiques et données récoltées avec comme objectif d’offrir des prévisions les plus fiables en matière de tendances du marché, détection des besoins internes, opportunités…
En matière d’IA dans le domaine des achats, la seconde phase attendue est de réussir à fournir une analyse prescriptive. Selon les différents scénarii possibles, cet outil innovant pourrait suggérer les actions à mener au présent pour obtenir les meilleurs résultats en termes de sourcing fournisseurs. Des conseils à forte valeur ajoutée et à des moments clés du sourcing pour tirer parti d’une opportunité présente ou limiter les risques futurs… Les directeurs d’achats auraient la possibilité de prendre des décisions opérationnelles et stratégiques éclairées, fondées sur l’étude de leurs besoins et l’analyse de données historiques et prévisionnelles.
Les avantages de l’Intelligence Artificielle pour la fonction achats
Avec le cognitive procurement, et l’IA en général, les tâches à faible valeur ajoutée et particulièrement chronophages sont automatisées : identification de fournisseurs, génération de contrats… Vous êtes alors totalement déchargé des activités uniquement opérationnelles. Un véritable gain de temps pour une meilleure productivité.
Vous pouvez vous concentrer sur des missions plus stratégiques : négociation, pilotage, relation fournisseurs, gestion des risques sous contrôle… Vous vous recentrez sur votre cœur de métier pour mener à bien des tâches à forte valeur ajoutée basées sur une expertise purement humaine.
De plus, grâce aux données analytiques et aux projections fournies, vous gagnez en pertinence dans vos prises de décisions et vous améliorerez vos performances : création d’opportunités de collaboration, réduction des risques d’un mauvais sourcing… Vous faites ainsi de meilleurs choix de prestataires, plus rapidement.
Cette automatisation s’accompagne d’une réduction des coûts de traitement. De plus, la réduction des opérations manuelles limite le risque d’erreurs (de saisie, d’analyse…).
Les limites de l’IA
Si l’Intelligence Artificielle se substitue à l’humain dans certaines activités opérationnelles chronophages, en aucun cas elle ne le remplacera ! Le rôle de l’acheteur reste déterminant. L’IA n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’atteindre les objectifs. L’Intelligence Artificielle reste au service de tous les acheteurs de PI, y compris dans le secteur des médias.
En effet, elle permet d’être plus compétitive, en enrichissant les données fournisseurs, en rationalisant les coûts. Vous capitalisez sur l’IA. Mais seule votre expertise métier en matière d’achat de prestations intellectuelles, votre intelligence relationnelle et votre esprit d’analyse permet d’opter pour des stratégies de sourcing gagnantes. Tel un conseiller stratégique, vous restez un pilier incontournable du grand groupe médias dans lequel vous évoluez.
L’IA, et notamment le cognitive procurement, offre de belles perspectives à la fonction achats. À terme, les acheteurs seront libérés des tâches répétitives pour jouer un rôle plus stratégique, en s’appuyant sur l’analyse fiable de logiciels intelligents.
En attendant que ces innovations technologiques soient réellement opérationnelles et se démocratisent, d’autres options existent pour optimiser l’achat de prestations intellectuelles. Par exemple, réaliser le sourcing de talents externes via une plateforme d’intermédiation comme Freelance.com, partenaire spécialisé dans la mise en relation entre des consultants experts dans leur domaine et les entreprises du secteur des médias. Avec un vivier de plus de 370 000 freelances, ainsi que 1 000 start-ups et PME, nous sommes en mesure de traiter des problématiques de niche et de répondre précisément à vos besoins.
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